Nouvelle Star 2009 - Episode 04 - Castings Paris (suite) et Rennes, Théâtre Paris
Cette semaine, la grande question que tous les habitants de France et de Navarre se posent est : ‘Où sera cachée Virginie Guilhaume dans cet épisode ?? ». Mystère mystère. Nous verrons bien dans la suite de cette chronique hebdomadaire si elle a daigné pointer le bout de son museau cette semaine. Mais pour l’heure, arrêtons de délayer l’introduction et entrons directement dans le vif du sujet : la suite et la fin des castings J
Paris (2ème partie des castings) - Partie 1
Pour le nouveau cru de cette semaine 12 (oui oui, je sors du taf, je parle donc en numéro de semaine, niarck niarck niarck), la voix off nous prévient d’emblée « pour cette seconde journée des castings parisiens, une file ininterrompue sur les trottoirs de Paris s’est formée » : LA VACHE, j’espère qu’il ne s’agissait pas du trottoir des Champs-Elysées sinon, je plains le jury et je commence à comprendre pourquoi les neurones de Lio commencent à être complètement flingués…
* Et c’est Alexia qui débute les hostilités. Vêtu de l’accoutrement de Link (le petit Elfe du jeu vidéo Zelda de Nintendo), Alex (ouais, je dis Alex, c’est ma grande potos maintenant, c’est sûr !) nous dit – O surprise – que la nouvelle star c’est elle et que d’ailleurs « la musique c’est (son) oxygène », elle ne mentionnera sa fille qu’en second lieu (quand je disais la semaine dernière que c’était l’année des cassos’). Alexia nous explique aussi par A + B que le vert c’est quand même LA couleur de la féminité (ah bon ??? je dois être vieille France mais pour moi, ça restera éternellement le rose). Nous disions donc, Alexia entonne un charmant et très moderne Highway to hell d’ACDC, qui ne casse pas 3 pattes à un canard mais qui se révèle suffisamment plaisant pour qu’on l’invite à poursuivre l’aventure.
Alexia est un personnage qui mérite qu’on s’y attarde un peu. Pourquoi me demanderez-vous ? De par son comportement légèrement exhib’, et vas-y que j’enlève mes chaussures avant la chanson, et vas-y que je quitte mon gilet quand on me dit que j’ai gagné la première étape, ça promet pour la suite. D’ailleurs Lio lui lance un « Je sens que tu aimes te déshabiller » et si ça c’est pas l’hôpital qui se fout de la charité, qu’est-ce donc ?
Pour conclure sur Alexia, la voix off avec le concours du jury insiste lourdement que c’est grâce au vert, couleur de la bénédiction, qu’Alexia a décroché son sésame… N’exagérons rien, si Alexia avait été vêtue comme une des petites roses du Paradis Latin (oui oui celles qui se dévêtissent, elles aussi), elle aurait probablement réussi de la même façon (private joke : et voilà Georges, je l’ai placée youhouuuuu).
* C’est au tour de Dorian, charmant bogoss’ de 16 ans au look un peu seventies de se poser devant le jury, tout remonté de stress. Stressé à tel point qu’il en parvient à oublier les paroles de l’incendie de Vanessa Paradis, pourtant chanson difficile à oublier (on entend une fois le refrain et on s’en souvient toute sa vie. Qu’on ne se méprenne pas, j’adore Vanessa Paradis). Bref, voyant que le jury l’accuse de se foutre d’eux, il décide d’interpréter une autre chanson, dont il oublie les paroles, décidément, c’est un carnage… C’est dommage car ledit Dorian a une voix des plus agréables à écouter et le jury ne s’y trompera pas en lui accordant la ptite feuille autorisant l’accès aux étapes suivantes du casting ! Seul Philippe Manœuvre lui dit « Next » (M6 se MTViserait-elle ?), leitmotiv réutilisé par le juré plusieurs fois dans la suite de l’émission. Lio, elle, se paie le luxe de vouvoyer le candidat, c’est la première fois qu’un tel événement se produit… Note pour plus tard, foutez vous de Lio, comme Dorian qui n’avait pas révisé, et obtenez son respect. Lio, tu me donneras du « sa sérénissime altesse Carlus Maximus » désormais, je te remercie ;).
* Après Dorian, Daclia, 19 ans le jour du casting (bon anniversaire), se présente. Footballeuse et chanteuse, la première question que je me pose c’est si nous sommes de la même famille ou, dit d’une autre façon, si nous prêchons à la même paroisse (comprendront ceux qui pourront)… ça laisse assez peu de doutes mais ne la connaissant que par le prisme de ma petite lucarne, je n’en mettrai pas ma main à couper (enfin si, presque). Donc Daclia confesse qu’elle adore sa famille et qu’elle a eu du mal à leur révéler son adoration pour la musique. Sa famille le lui rend d’ailleurs bien, ça change de la famille de Camélia-Jordana qui préférait la télé que la voix de la chair de leur chair ! Bref, Daclia chante, c’est un peu léger par rapport aux autres candidats mais ça reste dans le domaine du potable. Sinclair trouvera la phrase parfaite ‘tu n’as pas une grande voix mais c’est touchant’
* Ce qu’on voit, des bons candidats, des bons candidats, mais ZUT maintenant, nous on veut voir des nuls un peu pour pouvoir bâcher plus facile. Mine de rien, faut se creuser les méninges pour être méchant avec les bons. Mais c’est qu’en fait, il suffisait de demander… puisque voilà la première blague de l’émission, j’ai nommé Romain, 19 ans, ‘look tendance guitare et voix saturée’, qui choisit de nous interpréter What a wonderful world, de non pas Louis Armstrong mais d’un non-illustre chanteur japonais. D’ailleurs les premiers mots de Sinclair suivant immédiatement la fin de la chanson seront simples « Oh Mon Dieu ! ».
Lio se permettra une petite vacherie (comme si elle pouvait se le permettre) en énonçant avec le sourire en coin « super attitude mais pas de voix ; pas de voix, pas de nouvelle star ».
L’émission choisit un nouveau parti pris artistique plutôt intéressant pour le défilé des casseroles : les bandes vidéos de ces horreurs nous sont présentées avec la bande son de la version originale en parallèle, pour qu’on se rende compte du décalage (et c’est vrai que c’est pas facile pour les quelques uns auxquels on a à faire). Toutefois, je ne ferais pas de focus en particulier sur une des casseroles, j’ai horreur de me moquer… je trouve ça vulgaire… J
* C’est au tour de Lary, 20 ans, de faire son entrée devant le jury avec sa version riche en trémolos (trop d’ailleurs) de la Bohème d’Aznavour. Moi, ça m’a saoûlé grave mais Lio, elle, a chialé et du coup ses camarades ont une fois de plus senti qu’ils étaient obligés de céder à un des caprices de plus de la princesse. Lary sort du casting (son invit’ au théâtre en poche) et ôte son bonnet de laine, nous laissant entrapercevoir une ignoble moumoute blonde, the « choucroute guy ». Même avant ce détail, on pensait pourtant DEJA au relooking !
* Parce que finalement les castings, ça commence à être gonflant pour les téléspectateurs, mais aussi pour les monteurs de l’émission, M6 utilise de l’habile astuce des marionnettes, qui font trois ptits tours et puis s’en vont : ces 3 marionnettes que l’on retrouvera à Paris sont 3 charmants jeunes hommes : Jo, Yohann et Slimane. Grâce à ce bâclage en règle on peut passer à l’ultime étape des castings : Rennes.
Rennes - Partie 2
Destination Rennes. Rennes, c’est aussi l’occasion pour Virginie Guilhaume de faire la conne sur un vélo dans une gare parisienne avec André. Virginie achève ainsi de ternir son image déjà fort endommagée. Les images qui suivront seront surréalistes, nous verrons Virginie Guilhaume dans 3 plans successifs : Virginie dans le train, Virginie dans l’entrée de l’hôtel, Virginie dans sa chambre J Ouf c’est fini, trop de Virginie aurait tué Virginie.
* Arnaud, 23 ans, a un sacré coffre lorsqu’il s’attaque à la quête de Jacques Brel. Ça fait du bien d’ailleurs, tant de faussetés m’ont bien fait rire. Et le jury aussi. Au jeune homme qui se revendique être chanteur d’opéra, Philippe Manœuvre rétorque « c’est un ténor », sur lequel Lio renchérit « en tout cas c’est ténor-me ! » (Virginie apparaissant dans l’émission plus de 5 mn, Lio faisant un trait d’esprit, l’émission remet en cause toutes ses valeurs au risque de perdre ses inconditionnels… heureusement Lio redeviendra fidèle à elle-même environ 3 secondes 58 après cette intervention, probablement involontaire). En 2 mots comme en 100, Arnaud s’est fait ‘grave casser’ et se console comme il le peut en sortie de casting « ils ont dit que j’avais trop de voix » (oui, Arnaud, ils ont aussi dit à Cindy Sander qu’elle avait trop de style l’an dernier… promis, après j’arrête avec Cindy Sander).
* Pour Leïla, 18 ans, le petit sujet qui l’introduit annonce déjà la couleur. La demoiselle sans être un canon de beauté à un style bien à elle, très original, très plaisant, on sent qu’elle est bien habitée par un univers et qu’elle a beaucoup de goût. Dotée d’une grande sensibilité jazzy, elle attend beaucoup plus de Manoukian que des autres membres du jury. Et elle ne sera pas déçue, après une brillante interprétation de Mourir pour des idées de Brassens, très personnelle et originale (qui casse un tout ptit peu les oreilles tout de même mais pas de quoi justifier une éviction), Manoukian et ses comparses seront tout à fait séduits. Lio lui octroiera un ptit clin d’œil et Manoukian ajoutera même son ptit commentaire perso « c’est bien la ptite Leïla, là, putain » (décidément, Manoukian a l’air de gratifier d’un nom de femme de petite vertu toutes les candidates qu’il apprécie, quel parfait gentleman !).
* Passons sur Antoine, 18 ans, qui nous agresse les oreilles et saccage « Rythm is love » de Keziah Jones, aïe aïe aïe. D’ailleurs, allons-y gaiement, le petit Antoine sera le bouc émissaire du jury qui a bien besoin de se défouler. André Manoukian en tête reconnaissant un « bel organe » mais regrattant le manque de crème, de confiture et d’enrobage (je ne comprends pas et m’interloque, André Manoukian s’attendait-il à recevoir un cours de préparation de macarons à la framboise en venant sur Rennes ???).
* Au tour de Charlotte. Et là, je vous le dis tout net. C’est le choc. Terrible choc. Charlotte a tout. Charlotte est très jolie. Charlotte est charmante. Charlotte a une sublime voix parlée… et Charlotte choisit de se défendre sur I want you back des Jacksons 5. Frissons, frissons, frissons. Je file mettre le chauffage dans l’appart. Tous mes poils sont hérissés. Charlotte propose de chanter un deuxième morceau : la boîte de jazz de Jonasz. Les frissons reviennent… allez tant pis pour la facture, je tourne le thermostat du salon au maximum… Pour Charlotte ça a l’air si simple en plus. Non seulement Charlotte est la baltardisable de l’émission (les jurés lui octroient 6 oui sur 4) mais je pronostique d’ores et déjà sur elle comme étant la gagnante de 2009 (et ouais, je suis comme ça comme mec, je suis cash, direct je mets en avant mes convictions !). Merci Charlotte, qui clôt les castings avant le théâtre (comme elle clôturera l’émission en la gagnant dans quelques semaines).
Le Théâtre ou le début des « vraies » sélections - Partie 3
Le théâtre, c’est l’occasion d’une nouvelle bonne tranche de rigolade et surtout, surtout, c’est le moment ou jamais de poser des étiquettes et des surnoms débiles à tous les candidats alors, restez concentrés.
- Mélissa, la « péripatéticienne qui chiale » prépare sa valise pour rejoindre Paname. Et attention, Mélissa chiale TOUT LE TEMPS : elle chiale au casting, elle chiale en préparant sa valise avec sa môman parce qu’elle va la quitter 3 jours, elle chiale à la gare en disant au revoir, elle chiale quand on lui dit que c’est une péripatéticienne. Vivement Baltard qu’elle chiale à tous les primes !!! ça va être boooooon !
- Maïté, « Priscilla bis », prépare de son côté également ses affaires et surtout ses pantoufles, indispensables à tout casting bien préparé.
- Toujours dans la série pliage des bagages, nous avons la surprise de découvrir que la trousse de toilette de Thomas, l’apprenti coiffeur, la « fausse diva à la mèche mal placée », est plus grande que son autre bagage (pas beaucoup de bouquins, pas un grand intello le Thomas).
- Sinclair se prépare aussi, nous montre son torse, son boxer moulant ses jolies fesses : aïe aïe aïe, Caramba ! Comme dirait Manœuvre « Next » sinon, je ne me tiendrai plus dans mon propre salon.
- Approchant de l’étape Baltard, Lio se dit enfin qu’il est peut-être temps de soigner son look et entreprend donc d’égaliser sa frange de pin-up avec l’aide d’un masque en plexiglas ??? Non non pas de questions… arrêtons de nous en poser avec elle.
Tout le monde s’est bien préparé ? Parfait. Virginie Guilhaume, heureuse de découvrir que 120 candidats ont enfin tous en même temps toute son attention, leur entreprend un petit speech (le même que les années précédentes ‘il va falloir bien travailler, ça va être dur et fatigant… bla bla bla… bla bla bla’) avant de s’éclipser devant le jury qui la remet directement à sa place, dans l’ombre.
Ça y est, l’étape du théâtre est lancée et c’est le joyeux bordel. Un festival de conneries toutes plus jubilatoires les unes que les autres. J’ai ri tout mon saoûl et j’ai été enchanté par l’humour décalé et les maladresses touchantes des candidats. Ça y est, on commence à en aimer !
En vrac au rayon du grand n’importe quoi :
- la chanteuse ‘Guadeloupe’ a changé de prénom depuis la précédente étape et s’appelle désormais ‘Guadaloupe’ (nom de scène ?)
- Jérémie, « l’adorable rigolo pas drôle », fait des blagues pourries à propos de sa chemise dorée, en l’honneur d’un certain Julien, autre chanteur ‘doré’… ah ah ah c’est nul mais c’est rigolo. Quel champion ce Jérémie, je l’adore.
- Fanny, la « sœur du juke box » pétée du bocal, nous explique les secrets de confection de son improbable coiffure (un chignon tout con en fait) et nous confie qu’elle meure d’envie de faire pipi.
- Au pipi room, allons y justement. La très grande majorité des jeunes filles choisit ce moment privilégié pour se refaire une beauté, hormis Camélia Jordana qui préfère conserver et défendre bec et ongles son look Ugly Betty.
- Stéphanie, the « stress girl » nous fait le coup du « Oh mon dieu j’ai trop trop de stress ! Oh là là là là là là » (et bizarrement c’est un peu ce que nous avait fait Amandine l’an dernier. Pourquoi ne pas essayer de reproduire une recette qui a déjà fait ses preuves en effet ? Quelle maligne cette Stéphanie).
- Enfin, la palme revient à Lary qui, crevé, s’est endormi sur le carrelage froid du théâtre et s’est réveillé malade avec un mal de gorge (finalement une audition ça tient à si peu. Niarkc niarck niarck).
Au rayon des premiers passages des lignes de 8 candidats devant le jury, ce n’est que la semaine prochaine que nous découvrirons le verdict (et donc les 70 candidats restants). En attendant, je vous révèle mon ressenti :
- Guadeloupe – ça va, pas mal mais bon, je reste sur mes réserves
- Charlotte – « la nouvelle star 2009 » - re les frissons (merde le chauffage est au max)
- Maïté – « Priscilla bis » - avec sa fausse attitude rock’n’roll, la moucharde me gave grave, vivement qu’elle dégage mais… je crains que le jury ne l’apprécie plus que moi
- Lary – the « choucroute guy » - ses trémolos légendaires restent en place et m’agacent autant qu’ils enchantent le jury…
- Mélissa – la « péripatéticienne qui chiale » - a hâte de prendre le train pour retrouver sa maman et chante trop vite… dommage, elle chante vraiment très bien… espérons que le jury saura se montrer clément et lui donnera une chance supplémentaire (histoire que Charlotte ait un peu de compèt’ pour qu’il y a ait un ptit challenge).
- Jérémie – « l’adorable rigolo pas drôle » - hi hi hi, j’adore, JE VEUX QU’IL RESTE ! je sais, c’est foutu, mais quand même… je reste un fan inconditionnel.
- Enfin, la « sœur du jukebox », the « stress girl » et « la fausse diva à la mèche mal placée » ratent tous plus ou moins leur prestation à leur manière (pour moi, il faut dégager la diva et garder the stress girl mais je pense que le jury aura un avis divergent…).
Pour terminer cette semaine, je voudrais juste souligner que si Virginie Guilhaume brille par son absence, elle a tout de même présenté dans son intégralité l’émission consacrée aux meilleurs moments des 7 dernières années de la nouvelle star (sans avoir fait partie à un quelconque moment de l’aventure, hi hi hi), une émission en direct sans public et uniquement composé de vidéos collées les unes à la suite de autres (on comprend tout de suite le fol intérêt de l’estampillé ‘direct’ pour ce genre d’émissions). Seul bug durant ledit direct, le reportage Cindy Sander a été lancé au mauvais moment… décidément cette Cindy Sander rate vraiment tout (mais promis, après, j’arrête…)
Merci de m'avoir lu et à la semaine prochaine.
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